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« Le droit de se réaliser sexuellement est un des droits fondamentaux de l'être humain. Il s'applique également aux personnes avec un handicap mental et ne saurait souffrir de limitations proportionnelles à la sévérité du handicap » (cf. insieme.ch « Principes », 28.10.2009)

« A Genève comme à Lausanne, une aide sexuelle est d’ores déjà fournie par des prostituées, y compris quand les personnes résident en institution. Catherine Agthé-Diserens coordonne et supervise, en collaboration avec deux associations de prostituées - Aspasie à Genève et Fleur de pavé à Lausanne -, le travail de ces professionnelles du sexe auprès des personnes handicapées. Néanmoins, elle veut promouvoir la spécificité des services d’assistance sexuelle directe. […] En Suisse, on pense maintenant aux possibilités offertes par l’assistance sexuelle directe pour offrir un mieux-être aux personnes déficientes mentales. Sujet très délicat car la personne peut être abusée facilement sans avoir forcément la possibilité de choix ni de défense » (cf. Cécile COLDEFY, « Suisse : des formations à l'aide sexuelle directe » in Magazine ÊTRE Handicap Information n° 79 « Sexualité : briser les tabous », septembre-octobre 2005)

« Le corps de tout être humain a des besoins légitimes qui relèvent des droits de la personne. Nous entendons par "aide sexuelle directe", toute action qui rend possible, entre autre, une satisfaction sensorielle individuelle ou un rapport sexuel. Cela peut-être par exemple : - accomplir une toilette intime avant ou après l'amour, - enclencher une vidéo X, - accompagner dans un sex-shop, - faciliter l'accès aux services sexuels proposés par une femme ou un homme » (cf. SEHP INTERNATIONAL « Aide sexuelle directe », 2004-2006)